carrière

C’est quoi ton rêve?

Plus jeune, j’étais une enfant avec beaucoup d’imagination. Je m’imaginais chanteuse ou vedette de cinéma. Je rêvais de devenir célèbre ou de marier le prince Harry. Plus tard, je rêvais de devenir la prochaine Ellen Degeneres. Ma philosophie était «the sky is the limit»! Tout est possible! Je pouvais devenir ce que je voulais. Je m’endormais souvent en pensant à ma vie rêvée. Mais en vieillissant, les choses changent, pourtant je ne suis pas si vieille que ça haha. Au fur et à mesure qu’on avance dans nos études, on ressent un besoin de revenir sur terre, de se trouver un métier réaliste qui va nous rapporter de l’argent. Nos rêves s’effacent petit à petit pour faire face à la réalité. Mais est-ce vraiment nous qui ressentons ce besoin ou est-ce la société qui nous l’impose?

Récemment, j’ai pris une pause des études pour travailler et commencer à monter ma propre business. Au début, j’étais HYPER motivée : je voulais changer le monde et ma vie! Malheureusement, quand on n’est plus sur les bancs d’école, la vie d’adulte nous rattrape rapidement. On travaille tout le temps, on a des factures à payer, des repas à préparer, etc. Bien vite, on oublie nos rêves, et on se laisse glisser dans la facilité. La facilité d’avoir un emploi qui n’est pas celui dont on rêvait, mais qui aide après tout à payer les factures, on se voit bien faire cela à long terme… Et puis tout d’un coup, j’ai réalisé que je me laissais glisser dans la passivité, dans une vie qui n’était pas à la hauteur de mes attentes, de mon potentiel et de mes rêves. En pensant à cela je me suis demandé : mais au fait, c’est quoi mes rêves?

Sur le coup, je n’ai pas trouvé de réponse et ça m’a vraiment effrayée! J’étais en train de perdre ma passion, mon énergie, ma «drive»! Je ne voulais pas devenir comme toutes ces personnes qui sont malheureuses parce qu’elles font un métier qu’elles n’aiment pas, à un salaire moyen, pour arriver à subvenir à leurs besoins.

Je me suis dit : à vingt ans, il est hors de question que je tombe dans ce piège. Ce n’est pas toi ça Ariane! WAKE UP!

J’ai donc commencé à penser à ce que je veux vraiment accomplir dans ma vie. Ce qui me fait «tripper», ce qui me fait «vibrer», pour tenter de redevenir excitée et de retrouver mes yeux pétillants quand je pense à mon avenir!

Alors, j’ai fait une liste des rêves que je veux accomplir, en ne m’imposant aucune limite, et je tente désormais, au quotidien, de rester concentrée sur mes rêves, au lieu de me décourager. Mais OUFFFF que ce n’est pas facile! J’étais tellement conditionnée à penser de manière «réaliste» que de même songer à ce que seraient mes rêves les plus fous était tout un exercice pour mon cerveau! Mais le plus difficile selon moi c’est après; quand tu es tout excitée d’avoir un rêve de malade et que tu veux le partager avec ton entourage et que tout d’un coup tu te sens retomber à la case départ, zéro motivation, il faut être réaliste. Parce que, bien évidemment, les gens, à qui tu as décidé de te confier, te trouvent un peu folle et très rêvasseuse! Ils te disent «ouin bien tu as encore beaucoup de chemin à faire avant de devenir la prochaine Ellen Degeneres eh!». Parfois, ils font une drôle de face en faisant semblant de t’encourager et certains vont même jusqu’à te dire que tu es ridicule, d’arrêter de rêver parce que de toute façon ça n’arrivera jamais, de retourner à l’école pour te trouver une job payante si tu veux avoir ne serait-ce que le quart de ce à quoi tu rêves!

Toutes ces réactions, c’est assez pour décourager quelqu’un selon moi. Surtout lorsqu’elles proviennent de personnes qui te sont chères (tu n’étais même pas rendue au stade d’en parler à tout le monde!).

Cependant, il faut être plus fort que le jugement des autres, il faut croire en nos rêves et en nous, même si personne d’autre n’y croit ! Une citation que j’ai découverte récemment m’aide à passer par-dessus ce genre de commentaires :

«Les gens ordinaires croient uniquement à ce qui est possible. Les gens extraordinaires visualisent non pas ce qui est possible ou probable, mais l’impossible. Et en visualisant l’impossible, ils commencent à le considérer comme possible»

– Chérie Carter-Scott

Si vous vous retrouvez présentement dans une vie que vous n’aimez pas et que vous oubliez de rêver, je vous invite à faire la même chose que moi. Faites un bilan de vos rêves et de ce que vous faites présentement pour les atteindre. Vérifiez que vous êtes toujours sur le bon chemin, que vos actions quotidiennes sont alignées vers un seul et même objectif : l’atteinte de votre rêve! Gardez vos pensées dirigées vers l’avenir, n’oubliez pas pourquoi vous faites ce que vous faites, et surtout ne laissez pas votre passion s’éteindre à petit feu en glissant dans l’inaction!

On n’est jamais trop jeune ou trop vieux pour penser à ce qu’on veut réellement, pour penser à nos rêves les plus fous, qui ne sont probablement pas si fous puisque, comme disait Walt Disney : «If you can dream it, you can do it» (si tu peux le rêver, tu peux le faire).

Sur ce, j’espère que cet article vous aura fait réfléchir sur votre propre vie et que vous prendrez le temps de penser sérieusement à la question suivante : Et moi, quel sont mes rêves?

 

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